Nul besoin d’être un grand expert pour se rendre compte des problèmes de notre planète et des défis alimentaires qui nous attendent. Pour bien agir, il nous faut d’abord bien comprendre.
La course à l’innovation alimentaire connaît parfois ses limites. Avant de développer le yaourt du futur, prenons le temps de regarder ce qui a déjà été fait dans le passé.
Face à des conditions de vie extrêmement rudes, nos voisins scandinaves se sont rassemblés pour valoriser la moindre de leur ressource, selon la devise “rien ne se perd, tout se transforme”.
Le SKYR en est la démonstration la plus probante. Les islandais ont réfléchi à comment transformer une matière « pauvre » qu’est le lait écrémé, résidu du beurre et de la crème, en un “super-aliment”, leur fournissant toute l’énergie nécessaire pour résister au grand froid.
Il y a plus de 1100 ans et sans aucune des technologies actuelles, nos ancêtres avaient alors réussi à concentrer en un seul produit, tous les nutriments essentiels du lait, ce liquide nutritif d’une incroyable complexité, indissociable de l’histoire des mammifères, et aliment exclusif de l’homme à sa naissance.
Aujourd’hui, il est plus que temps de nous en inspirer, de tirer des leçons de leurs expériences et par-dessus tout, de revenir au fameux « bon sens paysan ».