Miracle Morning : un challenge d'un mois pour la team Puffy's !
Mira-quoi ?!
Le point de départ de ce concept de « Miracle Morning », la routine miraculeuse du matin, c’est un livre de Hal Elrod, écrit en 2012. L’histoire n’est autre que la sienne. Comment, a-t’il réussi à donner un sens à sa vie en se levant tôt le matin ? L’idée est la suivante : se lever deux heures avant le réveil supposé et appliquer 6 pratiques. À savoir : la méditation, l’affirmation (ce que nous souhaitons être), la visualisation (les étapes pour accomplir ce rêve), faire du sport, lire et écrire. La team communication a décidé de tester pour vous cette pratique et de vous faire un retour honnête sur notre morning routine, très largement inspirée du livre de développement personnel.
1. L'avis de Rébecca
J’ai lu le livre d’Hal Elrod il y a 3 ans maintenant. À ce moment là, je mettais en pratique ce que je lisais et ça me plaisait bien. J’en garde des bons souvenirs ! Mais le contexte était bien différent d’aujourd’hui. C’était pendant mon année sabbatique, je rythmais mes journées comme je le souhaitais. Puis je suis partie à l’étranger, au Costa Rica, pour un voyage de 3 mois pendant lequel j’ai continué à me lever tôt, à méditer, lire et écrire. Il faut dire que l’environnement s’y prêtait. L’aube était aussi le meilleur moment de la journée pour observer la faune de ce pays. Alors à 6h, voir parfois plus tôt, je sautais du lit facilement, pleine d’excitation !
Puis, j’ai complètement abandonné quand je suis rentrée en France et que j’ai commencé à travailler de nuit. Ce n’était plus compatible…
J’ai toujours gardé l’expérience en tête. C’est alors que Cloé est arrivée avec cette idée : j’ai voulu jouer le jeu. Ça tombait bien car j’avais mon rendu de mémoire de fin d’études le 30 mai. Selon mes souvenirs, la méthode Miracle Morning me rendait bien plus productive ! Alors je me suis dit que la re-pratiquer m’aiderait à finaliser mon mémoire de 100 pages.
Les premiers jours, j’étais super motivée ! Il faut dire que les beaux jours aident : c’est plus agréable de se réveiller à 6h avec le soleil. Dès le premier jour, j’avais envie de faire pleins de choses. Je profitais de cette énergie pour avancer mon mémoire une ou deux heures en me levant.
Bien sûr j’en ai aussi profité pour faire d’autres activités : des étirements, du sport, de la lecture, prendre le temps de petit-déjeuner, monter sur la colline de Fourvière pour voir le soleil se lever… Bref, des choses super cool quand on a la motivation et l’énergie !
Au bout de quelques jours, je n’ai plus réussi à me réveiller quand mon réveil sonnait… Malgré ma Miracle Morning, je me couchais tard car je rédigeais mon mémoire aussi le soir (pas le choix). La fatigue se faisait ressentir car je déménageais. Du coup, je le vivais comme un échec, mais chaque matin je repoussais le réveil.
Alors j’ai finalement arrêté de mettre mon réveil 2 heures plus tôt et j’ai repris mon rythme d’avant.
Mon bilan ? Le Miracle Morning est complètement bénéfique, mais il faut du courage pour en faire une routine et surtout un emploi du temps sacrément adapté !
2. L'avis de Cloé
J’ai commencé avec enthousiasme ! Vous l’aurez compris dans les sujets précédents, je suis légèrement insomniaque. J’ai vu l’opportunité de me lever tôt en me couchant tôt et par conséquent, de dormir mieux. Spoiler : j’avais tort.
La première semaine a été difficile, j’étais dans le gaz tous les matins. Mon corps peinait à s’habituer à ce nouveau rythme que je lui imposais. J’étais mi-excitée par ce challenge, mi-dégoutée de me l’être imposée pour vous en faire un article. Arrivée au vendredi, j’avais fait du sport quatre fois et je déjeunais tous les matins, laissant à mon corps le temps de se réveiller. Par contre, à plusieurs reprises, et parce que je télétravaille, j’ai réalisé que je commençais plus tôt ma journée, les limites étant à ce moment là plus floues entre la vie personnelle et professionnelle.
Ma deuxième semaine a débuté avec moins de fatigue matinale mais d’immenses coups de barre avant l’heure du repas. J’ai remarqué être moins productive l’après-midi également. Si mes heures de coucher s’avançaient, elles n’étaient pas du tout en accord avec mes sorties et mon rythme de vie.
D’ailleurs, en faisant le point, je me rendais même compte que les activités proposées par la miracle morning originale n’étaient pas celles que j’exécutais. Mon planning s’était établi assez naturellement :
Réveil à 5h30. Il me fallait environ trente minutes pour émerger, durant lesquelles j’enfilais ma tenue de sport et je buvais de l’eau. J’essayais de méditer « en actions de conscience », il s’agit de se focaliser sur le moment présent tout en continuant à exécuter les gestes du quotidien. Plus facile à mettre en place, cela permet de réduire le niveau de stress. Vers 6h00 je partais au sport pour environ une heure. Une fois rentrée, je prenais une douche, je me préparais un petit-déjeuner copieux et écoutait un podcast en le savourant. En étant moins active que dans la version initialement proposée, je me retrouvais quand même bien surprise de cette productivité nouvelle.
A la troisième semaine, le manque de repos a eu raison de moi. J’avais conscience du fait qu’une habitude se crée en un mois. Pourtant, mes week-ends de pré-trentenaire ne se combinaient que très peu avec cette injonction. J’ai raté mon réveil le mercredi matin et le sport le samedi. Je commençais à être irritée et irritable beaucoup plus facilement. Bref, ça commençait à sentir le roussi.
A la quatrième semaine, le miracle ne m’ayant pas touchée, j’ai arrêté cette morning routine. Très franchement ? J’aurais voulu connaître cette méthode plus tôt, l’appliquer lorsque j’étais au chômage par exemple.
Dans le cadre d’un emploi, je l’ai aussi ressentie comme une injonction à la productivité, un truc d’influenceur aux photos parfaites avec des smoothies kale-datte-avocat : le genre de trucs que l’on goûte pour la tendance mais que l’on aime pas. Je l’ai vécu jusqu’à l’écoeurement. Si le mois n’était pas entièrement terminé, l’habitude pas encore créée, ce que je peux vous assurer, c’est que je ne souhaitais pas pour autant la faire valider par mon corps. Je n’ai pas ressenti d’apaisement global, de bien-être ni même de pic de créativité. J’étais seulement plus fatiguée et moins en contrôle de mes émotions.
Je pense aussi que ce n’est pas valable pour tous les corps de métier de se lever si tôt. Il faut déjà avoir une régularité dans ses heures de réveil, de coucher, avoir la possibilité et l’espace nécessaire pour le faire.
Libre à vous de tester ou non cette miracle morning, en nous faisant vos retours sur Instagram ! Si vous avez aimé ce format, n’hésitez pas à nous suggérer de nouveaux challenges 🙂